D’après l’analyse du budget-temps, les psittacidés se toilettent fréquemment. Cette activité comprend le lissage, le nettoyage et le réarrangement des plumes ainsi que le retrait de celles qui sont abîmées.
Pour les cacatoès et les calopsittes, une imperméabilisation du plumage est permise grâce aux sécrétions cireuses de la glande uropygienne.
Après une mue, l’oiseau abandonne les anciennes plumes et lisse les nouvelles avec soin afin d’ôter l’étui de kératine qui les recouvre.
L’entretien du plumage est également assuré par les multiples bains.
Par ailleurs, en forêt tropicale, les psittacidés tels que les aras peuvent étendre les ailes sous la pluie. Les psittacidés des régions plus arides, comme la perruche ondulée, vont utiliser la rosée des feuilles.
Cet entretien régulier permet un vol performant et est important pour attirer un partenaire sexuel, car il est garant de la bonne santé de l’oiseau.
Le toilettage a lieu quand l’oiseau se sent en sécurité. Tout stress prolongé affecte donc la capacité d’entretien du plumage de l’oiseau et donc ses capacités de vol.
Afin de nettoyer leur bec, les perroquets l’aiguisent en le frottant sur une surface dure ou grâce à leurs pattes. Les griffes peuvent par ailleurs être coupées au moyen du bec lorsqu’elles sont trop longues et sont fréquemment nettoyées.
Le toilettage d’un individu peut également être réalisé par un oiseau de la colonie ou, de manière plus fréquente, par son partenaire sexuel. Cela permet d’avoir accès à des zones difficilement accessibles comme la tête et le cou.
L’espèce de l’oiseau influence la proximité et le degré de tolérance individuelle. Certaines espèces (calopsittes élégantes) vont pouvoir se toiletter mutuellement entre partenaires mais aussi toiletter leur progéniture.
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