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Les grandes pathologies

Préambule

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Quelques soient votre situation et vos connaissances, je vous invite TOUJOURS à avoir un diagnostic vétérinaire et à évoquer la naturopathie avec votre vétérinaire qu’il la pratique ou pas…

Les posologies sont souvent issues d’une alchimie complexe, de mélanges spécifiques et très individualisés. 

Il existe de possibles interactions (qui augmentent, diminuent ou retardent) avec les traitements chimiques conventionnels. 

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Je vous mets en garde que les informations, que vous trouverez ici, ne sont en aucun cas une incitation à l’automédication mais bien des explications pour vous ouvrir la voie des thérapies naturelles que je conseille en naturopathie

Chez le lapin

Retrouvez ici les principales pathologies classées selon les systèmes touchés, ainsi que les plantes que je pourrais préconiser.

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affections digestives

Affections digestives

Le bon fonctionnement de l’appareil digestif est sous la dépendance d’un subtil équilibre entre la motricité digestive et la population microbienne; l’ensemble étant sous la dépendance de la digestibilité de la ration alimentaire. Tout déséquilibre entraîne une cascade de réactions qui peuvent déboucher sur deux grands types de pathologies : l’arrêt du transit ou la diarrhée avec pullulation bactérienne. À noter, les douleurs dentaires entraînent un toilettage accru et une ingestion de poils excessive, souvent responsable d’une stase gastrique.

L’arrêt de transit digestif correspond à une stase digestive qui se traduit par l’absence de crottes ou l’émission de crottes petites, dures et sèches. Il peut y avoir une origine dentaire mais très souvent cet arrêt est consécutif à une stase gastrique. Une anorexie s’associe dans de nombreux cas, entrainant rapidement une lipidose chez les lapins en surpoids. Le stress et l’absence d’exercice physique favorise la stase digestive. Les plantes intéressantes dans cette situation seront la gentiane, le pissenlit, le curcuma et la mélisse. L’apport de probiotiques sera aussi important afin de rééquilibrer la flore intestinale perturbée. Selon l’origine de l’arrêt du transit des plantes complémentaires seront ajoutées.

La stase gastrique est la conséquence de l’accumulation d’un bol alimentaire sec et déshydraté dans l’estomac, ne pouvant être évacué. Ce sont l’ingestion de poils, le manque d’abreuvement, un régime pauvre en cellulose et verdure fraîche, rarement c’est l’ingestion de corps étrangers (fibres de tissus, tapis, moquette, mousse, papier, carton,…) qui sont responsables de la stase. La plantes adjuvantes seront le curcuma, la mélisse, la réglisse, la gentiane, le pissenlit, le radis noir, la fumeterre, le romarin, le fenouil, la verveine odorante, l’anis étoilée, la camomille romaine et la menthe.

La météorisation (gazs excessifs, ballonnement) est assez fréquente chez les lapins. Elle est due à un déficit en fibres mais peut être consécutive à une stase digestive par des trichobézoards (amas de poils indigestes dans l’estomac), à des situations de stress (maintenance, chaleur, froid, ventilation insuffisante ou courants d’air, transport, congénère dominant ou récemment décédé), à des états de peur (attaque par un prédateur, feu d’artifice, pétard, bruit strident), à des causes alimentaires (nourriture fraîche fermentée, absorption d’une quantité importante de nourriture sèche après une période de jeûne), à des situations douloureuses (chirurgie, troubles dermatologiques, traumatismes, douleur abdominale, buccale, squelettique ou gestation). Les plantes seront très utiles dans un second temps pour prévenir les récidives, on utilisera le curcuma, la mélisse, la réglisse, le pissenlit et les probiotiques.

Les entérites sont responsables de diarrhées liées à une altération de la fonction intestinale qui engendre un déséquilibre de la flore digestive. L’altération peut être d’origine environnementale (sevrage inadapté, stress, modification alimentaire brutale) ou médicamenteuse (antibiotiques). Le lapin émet des selles liquides et nauséabondes, la queue et l’anus sont souvent sales, il est apathique, anorexique et boit beaucoup, la douleur abdominale est perceptible par les grincements de dents et l’aspect ballonné du ventre. Les plantes sont ici particulièrement indiquées pour leur pouvoir anti-diarrhéique, anti-inflammatoire, antibactérien, immunomodulant. Je choisirai le noyer, l’alchémille, la mélisse, la réglisse, l’échinante, la piloselle et/ou le pissenlit

Le syndrome des crottes molles correspond à la non-réabsorption des caecotrophes (crottes molles), il est courant chez les lapins adultes, sédentaires et en surpoids dont l’alimentation est trop calorique, riche en glucides et pauvre en fibres. Dans ce cas le lapin produit peu de crottes sèches mais plutôt une accumulation de crottes molles autour de l’anus. Les causes sont variées, digestion anormale, douleurs buccodentaires, absorption de poils, mais souvent c’est un trouble comportemental ou environnemental lié à une trop forte imprégnation à l’humain, à l’absence de lieu d’intimité, à la perturbation du cycle nycthéméral (12h de jour et 12h de nuit). Les plantes viendront compléter le traitement de la cause et je me tournerai vers la réglisse, l mélisse, la gentiane, la valériane et/ou le griffonna

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Affections respiratoires

Il faut savoir que le lapin est prédisposé anatomiquement aux infections respiratoires de part la longueur et l’étroitesse des voies aériennes supérieures, une cage thoracique petite et une grande sensibilité de la muqueuse respiratoire. De plus, le lapin est particulièrement sensible aux variations environementales (thermique, courant d’air, fermentation ammoniacale). le coryza (infection des voies aériennes supérieures) débute par des éternuements plus ou moins fréquents, souvent en série, on retrouve de la fièvre et un écoulement nasal des deux narines, il y a parfois une atteinte oculaire (conjonctivite) ou de la paupière et d’une rougeur du nez. L’infection des voies respiratoires profondes (bronches, poumons) fait suite au coryza non ou mal traité. Les plantes seront intéressantes et efficaces en ciblant par rapport à l’ancienneté des symptômes et à l’origine du trouble respiratoire. Je conseillerai l’échinante, l’astragale, le cassis, le sureau, le pin sylvestre, la réglisse, le plantain lancéolé, le cyprès et/ou le radis noir.

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Affections cardiaques

La symptomatologie des pathologies cardiaques est un asthénie (grande fatigue), une immobilité, une difficulté respiratoire augmentée par l’effort, une cyanose (témoin d’une mauvaise oxygénation), une anorexie et un amaigrissement. La pathologie sera diagnostiquée précisément par des examens d’imagerie (radiographie, échographie), l’auscultation, l’électrocardiographie, et parfois un bilan sanguin (dosage d’enzymes cardiaques)

L’insuffisance cardiaque congestive est généralement d’origine organique ou faisant suite à une augmentation du volume cardiaque ou encore une insuffisance valvulaire. Les symptômes sont une asthénie, un amaigrissement, une difficulté respiratoire majorée à l’effort, une respiration plus rapide, une coloration grisâtre des lèvres et du sillon labial, une augmentation de volume des veines abdominales ventrales

Les arythmies cardiaques peuvent rester inaperçues ou se traduire par des symptômes comme un état de grande faiblesse, des syncopes répétitives.

Les cardiomyopathies sont une atteinte du tissu musculaire cardiaque et peuvent être d’origine nutritionnelle, infectieuse, toxique ou iatrogène. L’état de stress chronique est une des causes majeures de développement d’un cardiomyopathie.

Les endocardites sont assez fréquentes et dues à une infection bactérienne pouvant être initialement d’origine dentaire.

Les maladies cardiovasculaires se traduisent par un abattement, une dépression, une baisse de la vigilance, une incoordination motrice, des convulsions, voire en phase terminale un état comateux. Il y a aussi une augmentation de la température corporelle au dessus de 40,5°. Il faut savoir que le lapin est très sujet aux coups de chaleur et au stress thermique qui induisent un réduction du flux sanguin cérébral provoquant une ischémie (manque d’oxygène dans les tissus) et un oedème cérébral (réponse inflammatoire de l’encéphale). Dans cette situation, il est urgent de voir un vétérinaire et de faire diminuer la température du lapin en le vaporisant, en l’immergent dans de l’eau tiède ou en l’enroulant dans une serviette humide et froide.

L’artériosclérose est d’origine métabolique, elle correspond à un état de calcinose lié à un excès d’apport calcique alimentaire et/ou une surdose en vitamine D. Les symptômes sont une asthénie, un immobilisme et un amaigrissement.

Dans toutes ces pathologies cardiaques, les plantes seront d’une aide précieuse grâce à leurs propriétés cardiotoniques, anti-arythmiques, diurétiques, IMAO, et améliorant la vascularisation tissulaire comme l’aubépine, l’olivier, l’orthosiphon, le pissenlit, la passiflore et/ou le ginkgo biloba.

Affections métaboliques

Affections métaboliques ou systémiques

La lipide-cétose est commune chez les lapin gras et anorexiques. Toute anorexie prolongée induit une hypoglycémie rapide entrainant une mobilisation des graisses stockée par le foie ainsi qu’une cétose (production de corps cétoniques à la transformation des graisses en sucre) pour maintenir le métabolisme basal. Les signes sont l’anorexie, la prostration, une modification respiratoire, puis des signes neurologiques apparaissent (incoordination motrice, faiblesse musculaire, position allongée sur le sternum, contractions musculaires anormales, convulsion), ensuite c’est le décès qui intervient. C’est une pathologie souvent fatale qu’il est impératif de prévenir en évitant la surcharge graisseuse, en augmentant l’activité physique du lapin, et en fournissant une alimentation équilibrée et adaptée en terme de quantité et de nutriments. Toutefois les plantes pourront être données en prévention et en cure afin de protéger et stimuler la fonction hépatique avec le desmodium, le chardon Marie, le car alluma, l’olivier, le noyer, la piloselle, la gentiane et/ou le radis noir.

Affections comportementales

Affections comportementales

L’anxiété est présente chez la plupart des lapins, elle est plus importante lors de la pseudogestation, de la manipulation par des inconnus, dans un nouvel environnement. Parfois, elle est à l’origine d’une dermite de léchage. Les plantes efficaces sont le griffonna, l’aubépine, et/ou l’eschscholtzia.

L’hypernervosité est particulièrement visible chez les races de lapins nains et géants. Les lapins deviennent alors dominants et destructeurs, ils s’approprient certaines zones de l’habitat comme le canapé. Les plantes efficaces sont l’eschscholtzia, le griffonna, la valériane et/ou la passiflore.

Le stress pathologique est présent de façon constante après un transport, un changement d’environnement, un milieu de vie inadapté. Les plantes efficaces sont le griffonia, l’eschscholtzia et/ou la passiflore

L’agressivité est plus marquée chez les races naines et géantes et lors des pseudogestations. Les plantes efficaces sont la valériane et/ou la passiflore

Le syndrome de dysfonctionnement cognitif (vieillissement) des vieux lapins Les plantes efficaces sont le gingko, la rhodiole et/ou le griffonna.

La pseudogestation ou pseudolactation se traduisent par une montée de lait et un arrachage des poils de l’abdomen ventral, une nervosité inhabituelle, parfois associée à de l’agressivité et le transport de foin dans la gueule. Les plantes efficaces sont l’alchemille, la sauge sclarée, le gattilier, l’artichaut et/ou le griffonna

Affections urinaires

Affections urinaires

L’urolithiase correspond au calcul urinaire. Il existe des facteurs favorisant la production de cristaux pouvant conduire aux calculs, qui sont les désordres métaboliques, les infections bactériennes, le sexe mâle, la génétique, la sédentarité, l’alimentation par granulés ou extrudés du commerce. Les facteurs déclenchant les urolithiases sont un abreuvement insuffisant, un excès de calcium alimentaire. Les symptômes sont une anorexie, une adynamie, un immobilisme, un gonflement abdominal, une perte de poids, un dos voûté, de la diarrhée et/ou des troubles aux pattes postérieures. L’utilisation des plantes est le meilleur moyen d’éviter les récidives en associant une alimentation pauvre en calcium et carbonates (pas de luzerne) et l’apport d’eau de boisson de la marque Mont Rouscous, la plus faible en calcium. Les plantes que je conseillerai sont la canneberge, la busserole, la piloselle, la bruyère, le chiendent, le bouleau et/ou la queue de cerise.

L’insuffisance rénale chronique est une altération de la fonction rénale, majoritairement observée chez le lapin de plus de 5 ans qui maigrissent, mangent moins, boivent beaucoup et urine beaucoup, présentant un comportement apathique et une grande fatigue. Dans cette pathologie, les mesures prioritaires sont d’ordre alimentaire et ont pour objectif de réduire l’apport de calories et de protéines, de privilégier une eau de boisson de qualité, une alimentation riche en eau (herbes fraîche, verdure, légumes et fruits frais). Les aliments déshydratés doivent être absolument évités. Les plantes efficaces dans cette situation seront la rhubarbe, le Lespedezia capitata, l’orthosihon, le pissenlit, l’ortie, l’aubépine et/ou la piloselle.

Chez le cochon d'Inde

Retrouvez ici les principales pathologies classées selon les systèmes touchés, ainsi que les plantes que je pourrais préconiser.

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Affections respiratoires

La fréquence respiratoire du cochon d’Inde se situe entre 90 et 150 respirations par minutes en temps normal. Elle peut nettement augmenter dans des situations physiologiques comme chez le jeune, pendant la gestation, lors de peur, ou pathologiques comme en cas de coup de chaleur, de fièvre, de maladies infectieuses, de pathologies respiratoires ou digestives. Le cochon d’Inde est particulièrement sensible à la bronchoconstriction (contraction des bronches) car le muscle de Reissessen est très développé et c’est lui qui contrôle le diamètre des bronches. Le cochon d’Inde est aussi très sensible aux aérosols (insecticides, produits ménagers) pouvant provoquer une détresse respiratoire rapidement suivie d’un coma par asphyxie et le décès en quelques minutes. Toute modification environnementale peut induire une pathologie des voies respiratoires supérieures, les variations thermiques brusques, un refroidissement important, une ventilation trop faible ou des courants d’air, une chaleur > 25°, une surpopulation, un stress, une litière insuffisamment changées; à noter que les déficits nutritionnels comme hypovitaminose A ou C, les traitement par corticoïdes, les états infectieux favorisent le développement d’une infection respiratoire et augmente la contagion

La rhinite - La plupart des infections respiratoires commence par une rhinite, les symptômes peuvent rester peu perceptibles et conduire à une infection plus profonde. On trouvera une fièvre, des tremblements, une toux, un écoulement nasal discret repérable par les croûtes sur les narines, une conjonctivite visible grâce aux larmoiements. La rhinite si elle est diagnostiquée à temps pourra être traitée et disparaitre en quelques jours, en revanche si elle s’installe ou n’est pas soignée correctement, elle évoluera en otite puis en rhinite hypertrophique et enfin vers une pneumopathie. Les plantes que je conseille pour compléter l’antibiothérapie, absolument nécessaire, seront l’échinante, la réglisse, le pin sylvestre, le radis noir, le sureau, le cassis, le plantain lancéolé, le cyprès et/ou le desmodium

cochon d'inde

Affections bucco-dentaires

Les chéilites ont toujours un point de départ dentaire qui se complique par la suite d’une parodontite et de surinfections bactériennes des régions labiales et de la muqueuse buccale.

Les stomatites ont plusieurs origines soit elles compliquent une parodontite ou une chélite, soit elles font suite à des plaies dans la bouche liées à une malocclusion, soit elles sont consécutives à des déséquilibres métaboliques (carence en vit C, insuffisance rénale, lipides hépatique avec acidocétose).

La dermite du sillon labial provoque des lésions inflammatoires devenant croûteuses au niveau du sillon labial. Elle est favorisée par les carences en vitamine C particulièrement

Dans ces pathologies bucco-dentaires, les plantes pourront être utilisées par voie locale comme générale, je conseillerai alors la cassis, la pensée sauvage, la bardane, l’ortie PA, la fumeterre, le millepertuis et/ou la sauge sclarée.

Cochon d'inde

Affections dermatologiques

La pododermatite est très courante chez le cochon d’Inde, son origine est multifactorielle et les facteurs prédisposant sont la sédentarité, l’obésité, l’immobilisme, l’hypovitaminose C, une litière insuffisamment changée. Au début elle se manifeste par une inflammation des coussinets et des lésions très rouges, inflammatoires et douloureuses. Dès que la peau ne jouera plus sont rôle de barrière, les germes s’installeront et l’infection atteindra un doigt préférentiellement; celui ci deviendra gonflé, chaud et très douloureux pouvant occasionner une déformation impressionnante. Dans un même temps, une ulcération apparaitra au niveau des coussinets plantaires, elle pourra prendre des dimensions très importantes et se compliquer rapidement avec des saignements et une surinfection bactérienne. Selon l’avancement de la pododermatite, un traitement antibiotique est essentiel, voire même une intervention chirurgicale pour éviter une amputation. Les plantes que je recommande en soins locaux, complémentaires à la prise en charge vétérinaire seront l’échinacée, le plantain lancéolé, le millepertuis, la sauge sclarée, la bardane, la pensée sauvage et/ou la fumeterre.

Les dermatomycoses appelées aussi teignes sont des proliférations de champignons, très fréquentes chez cette espèce et souvent présente dans les animaleries et élevages. Le champignon se propage vite grâce aux spores volatiles, très résistantes, qu’il libère et contamine tout l’environnement de l’animal au travers des murs, sols, tissus, vêtements mais aussi les mains. De plus, la contamination se fait aussi en direct par contact avec l’animal atteint même porteur sain. Dans cette situation, il faudra traiter les animaux et l’environnement avec minutie. Les signes de teigne apparaissent de manière localisée, sur la tête, la face, les oreilles, le chanfrein, sous forme de perte de poils, circulaire ou ovale, squameuses aux bords nets, provoquant parfois une rougeur. Les plantes ne suffiront pas à éradiquer une teigne et un traitement antifongique devra être utilisé d’autant que le risque de contamination est réel pour l’Homme. Toutefois, les plantes apporteront une action antimycosique complémentaire, stimuleront le système immunitaire et agiront comme anti-inflammatoire. Je conseillerai le houblon, la rhodiole, l’échinante, le guarana, la bardane, le cassis et/ou la fumeterre.

Illustration Estomac

Affections digestives

Les pathologies digestives sont souvent poly factorielles et leurs conséquences peuvent être fatales. Le cochon d’Inde pratique la coprophagie vraie, c’est à dire qu’il réabsorbe les crottes d’origine caecale pour couvrir ses besoins en vitamine B et maintenir sa flore intestinale constante. La durée moyenne du transit est très longue allant de 13h à 20h mais pouvant aller jusqu’à une semaine.

L’hypomotilité ou stase gastro-intestinale correspond à un ralentissement du transit. Ce ralentissement peut être du à des causes alimentaires (peu de fibres, pas de foin, alimentation faible en eau, déficit d’abreuvement, manque de dépense énergétique), environnementales (stress), mécaniques (compression du tube digestif par des masses non digestives, absorption de poils ou corps étrangers), métaboliques (lipidose, acidocétose), infectieuses (entérites). Le symptôme qui apparait en premier est visible dans la taille des crottes, plus petites, déshydratées et plus foncées presque noires, ensuite l’appétit diminue jusqu’à l’anorexie, le comportement devient prostré, triste, le cochon d’Inde se cache. Progressivement, un état de choc s’installe, il y a de la fièvre à cause de la prolifération bactérienne dans l’intestin ralenti et le décès peut intervenir en quelques jours si rien n’est mis en place. Les plantes seront nécessaires pour calmer la douleur, leur effet antispasmodique, antiseptique, stimulant de la motricité digestive, probiotique et hépatoprotecteur. Je conseillerai la réglisse, le curcuma, la mélisse, la sauge sclarée, le chardon Marie, le desmodium, l’orthosiphon et/ou le radis noir.

La météorisation gastrique et SDTE (syndrome de dilatation torsion de l’estomac) sont liés à plusieurs causes éloignées de celles connues pour le chien. Chez le cochon d’Inde, tout retard de la vidange gastrique particulièrement en cas de stase risque d’entraîner une dilatation torsion de l’estomac; la torsion d’estomac peut être provoquée par un excès de consommation de nourriture ou de liquide qui amènerait l’estomac à se dilater puis se tordre lors de certains mouvements; tout état de stress favorise grandement ce syndrome, ce peut être une grande frayeur, des manipulations intempestives, une positionement sur le dos, un temps trop chaux et orageux, un environnement bruyant, surchauffé ou mal ventilé; les femelles sont plus prédisposées que les mâles et la fin gestation augmente encore le risque. Les symptômes de la météorisation sont une anorexie, un gonflement de l’abdomen, des difficultés respiratoires, un arrêt de transit ou l’émission de petites crottes dures et sèches; les symptômes du SDTE sont une baisse importante de la température corporelle, un état de choc, un abattement extrême, une cyanose des muqueuses, une augmentation du rythme cardiaque et de la respiration. Le traitement du syndrome de dilatation torsion de l’estomac est chirurgical, en revanche les plantes sont parfaitement indiquée dans la météorisation post crise et les plantes que je conseillerai sont la réglisse, la mélisse, le curcuma et/ou la gentiane

La dysbiose est un déséquilibre de l’écosystème intestinale. Elle résulte soit d’un excès en micro-organismes délétères ou une insuffisance en micro-organisme bénéfiques. Elle est souvent causée par un changement brutal d’environnement ou d’alimentation, des infections digestives (bactériennes ou parasitaires), un déficit immunitaire et la prise de certains traitements notamment antibiotiques. Les plantes qui auront une action seront la réglisse, la mélisse, le pissenlit, la piloselle, la gentiane et/ou le noyer.

Illustration Ostéo-articulaires

Affections ostéo-articulaires

La calcinose ou minéralisation métastatique est observable chez les sujet de plus d’un an. Souvent elle n’est pas visible mais les symptômes de boiterie, les difficultés de déplacements, la rigidité musculaire et articulaire sont, eux, perceptibles. La calcinées est potentiellement d’origine alimentaire avec un rapport phosphocalcique inadapté, une apport trop faible en magnésium, en potassium, un excès de vitamine D3 et minéraux et/ou un défaut d’abreuvement. La minéralisation concerne les tissus mous (coeur, reins, vessie, cerveau et gros intestin) et le tissu osseux avec des dépôt de calcium au niveau des jonctions des cartilages des côtes, du sternum et des genoux (grassets). Ici les plantes que je conseillerai ont pour cible d’améliorer la locomotion, de soulager les douleurs ostéo-articulaires, elles sont anti-inflammatoires et antalgiques. Ce sont le cassis, la reine des près, la scrofulaire, l’ortie PA mais aussi la canneberge, la busserole, le pissenlit, le ginkgo, la griffonna, le safran et/ou la rhodiole

L’hypovitaminose C est une carence en vitamine C. Il faut savoir que le cochon d’Inde est le seul rongeur incapable de synthétiser cette vitamine car il ne produit pas suffisamment une enzyme hépatique. C’est donc par l’apport alimentaire qu’il peut combler ses besoins en vitamine C qui sont d’environ 20/mg/kg/jour pour un adulte et 60mg/kg/jour pour une femelle en gestation ou lactation et un jeune en croissance. Les signes de carences s’expriment rapidement, en une quinzaine de jours. Les individus jeunes vont montrer des défaillances locomotrices (paralysie du train arrière, articulations postérieurs gonflées et douloureuses notamment à la manipulation), des difficultés pour se nourrir liées à des troubles bucco-dentaires, des douleurs, une dysphagie, et enfin une dégradation de leur état général avec retard de croissance, amaigrissement, hypothermie pour conduire au décès de l’animal. Chez les adultes, les symptômes seront différents, il y aura des atteintes oculaires (écoulements, conjonctivite), cutanés (poils de mauvaise qualité, difficulté de cicatrisation, pododermatite et dermite du pli labial), bucco-dentaire (malocclusion, malformation des incisives, dents fragilisées, fracture des incisives) et digestifs (selles molles et malodorantes). Les plantes se substituant à l’apport médicamenteux de vitamines C seront l’acérola et l’argousier, toutefois, il peut être nécessaire de rajouter à cette situation du cassis, de la scrofulaire et/ou de la reine des près.

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Affections cardiaques

Les cardiopathies regroupent les pathologies cardiaques et l’animal va montrer une grande fatigue, une prostration, une immobilité, des difficultés respiratoires, un diminution de l’appétit voire une anorexie, des œdèmes (gonflements des extrémités d’abord puis généralisés), un amaigrissement et une cyanose des muqueuses. Le traitement sera du repos, une complémentation en vitamine C, l’utilisation des traitements à visée cardiaque et souvent diurétiques. L’utilisation des plantes viendra renforcer l’action des traitements allopathiques et je conseillerai l’aubépine, l’olivier, l’orthosiphon, le pissenlit, le gingko et/ou la passiflore

Affections urinaires

Affections urinaires

L’insuffisance rénale chronique est rencontrée chez les sujets de plus de trois ans. Elle peut être consécutive à une urolithiase obstructive, à une pylonéphrite (infection du rein), à un diabète sucré, à une pododermtite à staphylocoques, à une amyloïdose rénale chronique (dysfonctionnement du rein lié à des dépots). Mon premier conseil sera de fournir une excellente hygiène de vie au cochon d’Inde atteint, de lui donner une alimentation parfaitement équilibrée (pauvre en protéines) et un accès abondant à de l’eau légère (faible teneur en calcium comme la Mont Rouscous). Les plantes pourront montrer toute leur efficacité et je recommanderai de l’orthosiphon, du pissenlit, de l’ortie et/ou de la piloselle

L’urolithiase correspond à des cristaux dans la vessie, parfois l’urètre mais aussi les reins. Elle est plus fréquente chez les femelles que les mâles et observable souvent entre 3 et 5 ans. C’est une conséquence (déséquilibre du pH urinaire à l’origine de la formation de calculs) ou la cause (effet irritatif des calculs sur la paroi de la vessie) d’une cystite bactérienne. La formation de calculs se produit lorsque l’animal ne boit pas assez, qu’il absorbe trop de calcium alimentaire (luzerne, compléments minéralo-vitaminés). En parallèle de l’administration de plantes, il faut donner une alimentation complètement adaptée : 1. supprimer les granulés et les mélanges complets, 2. exclure les aliments trop riches en calcium (luzerne, betterave), 3. éviter les noix, noisettes, amandes, les épinards, le persil, le céleri, l’oseille, les asperges, la rhubarbes, la carambole, les fraises, les figues, les pastèques, les fruits exotiques, 4. Favoriser les aliments dont le rapport phosphocalcique est inférieur à 1,3 (tableaux disponibles sur internet) 5. limiter l’ingestion de vitamine C aux besoins métaboliques car en excès elle produit des oxalates 6. lutter contre la sédentarité et l’obésité, fournir un bel espace de vie, des sorties, de l’exercice 7. maintenir une litière très propre car le cochon d’Inde a son abdomen en contact permanent avec le sol et il peut se contaminer avec des germes fécaux. 8. donner une eau de boisson pauvre en calcium et magnésium comme la Mont Rouscous, l’eau de source des montagnes d’Arée et la Rosée de la Reine. Les plantes seront très efficaces et je recommanderai la busserolle, le pissenlit, le tribulus, le chardon Marie, la canneberge, la piloselle, la bruyère, le chiendent, le bouleau, la queue de cerise et/ou les barbes de maïs

Cochon d'inde

Affections de la reproduction

Les kystes ovariens sont très fréquents et signalent leur présence par une perte de poils au niveau des deux flancs, par une modification des mamelons qui deviennent plus colorés et foncés et croûteux.

La toxémie de gestation s’exprime durant les deux dernières semaines de gestation ou pendant la première semaine de lactation. Ce trouble est lié à de nombreux facteurs comme l’obésité, la surcharge graisseuse du foie, une gestation prolongée, une anorexie, un changement alimentaire brutal et/ou une diminution de l’apport alimentaire

L’hyperexcitation sexuelle s’observe chez les mâles non castrés lorsqu’il y a des femelles mais aussi sur les mâles entre eux. Évidemment, il sera recommandé la stérilisation du sujet concerné et la séparation d’avec les autres (mâles comme femelles)

L’agressivité liée à l’hyperandrogénisme est visible chez les mâles très excités sexuellement. L’agressivité sera associée à une séborrhée grasse (peau grasse), des otites liées à un excès de cérumen, une rétention des sacs anaux et une séborrhée de la glande caudale (hypersécrétion).

Dans ces situations diverses, les plantes trouvent une place cruciale et rééquilibre les troubles hormonaux, je conseillerai le gattilier, l’alchemille, la reine des près, la pensée sauvage, la valériane, le houblon, l’ortie et/ou la griffonna.

Illustration Cochon d'inde

Affections comportementales

Les troubles épileptiformes (l’épilepsie vraie n’existe pas chez le cochon d’Inde) se manifestent notamment par un grattage compulsif ou des convulsions. Les crises, de courte durée inférieures à une minutes, sont déclenchées par les manipulations et le grattage. Ainsi toute pathologie prurigineuse sévère peut provoquer des troubles épileptiformes. Les plantes seront bienvenues et je recommanderai la fumeterre, l’escscholtzia, le houblon et/ou la passiflor

Chez le furet

Retrouvez ici les principales pathologies classées selon les systèmes touchés, ainsi que les plantes que je pourrais préconiser.

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Illustration Affections digestives

Affections digestives

La gastrite est causée par l’ingestion de produits irritants ou de corps étrangers issus de l’environnement (moquettes, tapis, fibre de coco, terre, palstiques) ou encore des traitements (anti-inflammatoire non stéroïdes et corticoïdes) favorisant l’irritation de la muqueuse gastrique. Le furet est très attiré par les objets parfumés comme les cosmétiques, les savons, le parfum, ou les produits ménagers comme la javel, les détergents, nettoyant pour vitres qui sont éminemment irritant et corrosif pour les muqueuses. En cas d’ingestion de produits toxiques, corrosifs il est impératif d’emmener le furet (ou tout autre animal chez le vétérinaire en urgence, en prenant le contenant du produit ingéré), parfois vous pouvez appeler le centre antipoison vétérinaire pendant le trajet, surtout, il ne faut rien donner à boire ou à manger à l’animal sous peine d’aggraver les lésions. Les plantes seront d’un grand secours pour apaiser l’inflammation et les irritations, je recommanderai le réglisse, la mélisse, le gingembre et/ou le houblon

La diarrhée peut être d’origine variable selon l’âge du furet; chez les jeunes furets on retrouve l’ingestion de corps étrangers, les infections (coccidiose, entérocolites proliférations PBD); chez les furets adultes, ce peut être une occlusion ou subocclusion liée à l’ingestion d’un corps étrangers, une infection (Entérite ECE, salmonellose, mycobactériose, maladie Aléoutienne, Maladie inflammatoire chronique de l’intestin MICI); chez le furet âgé, il peut y avoir une origine tumorale, une pancréatite ou hépatite, une MICI, ou une infection (mycobactériose). Les plantes devront être adaptées à chaque situation pathologique, et je recommanderai l’alchémille, le cassis, le curcuma, le cyprès, l’hamamélis, le mélilot, le noyer et des probiotiques.

Affection cardiaque

Affections cardiaques

Les cardiopathies sont observées chez les furets de plus de trois ans et se manifestent par une asthénie (grande fatigue), un amaigrissement, une difficulté respiratoire au repos nettement augmentée à l’effort. Parmi ces pathologies cardiaques, on retrouve des maladies de valves cardiaques, des altérations du muscle cardiaques (cardiomyopathies), des troubles du rythme cardiaque (arythmies) et des inflammations du muscle cardiaque (myocardites). Les plantes sont très efficaces dans ces contextes de pathologies cardiaques, toutefois il ne faut pas oublier que l’examen vétérinaire et des examens complémentaires sont nécessaires au diagnostic, de même que les traitements peuvent être vitaux. Toutefois, les plantes efficaces seront l’aubépine, l’olivier, le ginkgo, l’orthosiphon, et/ou la passiflore

Affections urinaires

Affections urinaires

L’urolithiase correspond à la présence de calculs seuls ou en nombre dans les voies urinaires (urètre, vessie, uretères, reins) ou à un dépôt sableux au fond de la vessie ou de l’urètre. Le développement des calculs est lié à une consommation d’aliments pour chats de mauvaise qualité nutritionnelle (riche en protéines végétales) provoquant une modification du pH urinaire ce qui favorise la fabrication de cristaux puis de calculs, à un déficit en abreuvement et/ou à une infection urinaire bactérienne (surtout chez le femelle). Pour prévenir l’apparition de calculs, il est nécessaire de diminuer l’apport de sodium et d’éviter les aliments riches en méthionine comme la viande de cheval, les oeufs et le poisson. De plus, mieux vaut éviter les aliments du commerce et privilégier les rations ménagères à base de viande blanche enrichie en huile végétale et des compléments alimentaires. Les plantes à recommander seront la busserole, la canneberge, la piloselle, le pissenlit et/ou le tribulus

L’insuffisance rénale chronique se manifeste par un état de déshydratation (test du pli cutané), des vomissements, une soif intense avec une émission d’urines très fréquente, des ulcères des la bouche, une odeur d’ammoniaque dans la gueule, une diminution de l’appétit voire anorexie et une grande fatigue. Les plantes nécessaires seront l’orthosiphon, le pissenlit et/ou la piloselle.

Affections métaboliques

Affections métaboliques ou systémiques

La maladie Aléoutienne (ADV) entraîne une altération progressive de l’état général se manifestant par un amaigrissement, un poils de mauvaise qualité, une anorexie, une léthargie (immobilisme par grande fatigue), une pâleur des muqueuses, une déshydratation perceptible à la persistance du pli cutané dans le cou ou le dos. Il y a aussi un éventail de symptômes non spécifiques comme des diarrhées, infections respiratoires, insuffisance rénale, troubles neurologiques. Cette maladie se transmet par les selles, les sécrétions respiratoires, les urines, la salive, le sang et de manière indirecte via les surfaces contaminées. Les plantes ici viendront soutenir un traitement allopathique en stimulant le système immunitaire, avec leur propriétés antivirale, antalgique, anti-inflammatoire notamment. Je conseillerai l’échinante, le cyprès, le cassis, la rhodiole, l’orthosiphon, la reine de près, le ginseng, la piloselle, la scrofulaire et /ou le saule

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Affections respiratoires

Le furet explore beaucoup son environnement par l’odorat ce qui le conduit à inhaler facilement des poussières et des petites particules. Il a donc une tendance naturelle à éternuer régulièrement, à tousser et renifler sans qu’il y ait de pathologies sous-jacentes.

Les rhinites peuvent être d’origine infectieux particulièrement virales (maladie de Carré, virus Influenza de la grippe, ou encore virus syncytial) mais elles sont souvent environnementales liées à des allergies ou des irritations (litière parfumée, foin, copeaux de bois, produits ménagers) et les courants d’air. Les plantes que je conseillerai sont le cyprès, le plantain lancéolé, l’échinacée, la grande ortie, le sureau, le cassis et/ou le desmodium

Les pneumopathies sont plutôt fréquentes chez le furet, elles sont souvent graves et engage le pronostic de l’animal. Elles se manifestent par une respiration difficile, avec une augmentation de la gêne en position couchée, le furet reste donc debout, les muqueuses sont cyanosées, bleutées du fait de la mauvaise oxygénation des tissus, ce phénomène est augmenté par les manipulation et le stress. On observe aussi un écoulement nasal, de la fièvre, une léthargie, une grande fatigue et une réduction de l’appétit voire une anorexie. Les plantes, dans cette situation, seront adjuvantes, il est vital de mettre le furet sous oxygène, perfusion, procéder à une alimentation contrôlée par « gavage », d’administrer des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des fluidifiants bronchiques. Je recommanderai l’échinacée, le cyprès, le plantain lancéolé, le pin sylvestre et/ou la réglisse

Chez le rat et la souris

Retrouvez ici les principales pathologies classées selon les systèmes touchés, ainsi que les plantes que je pourrais préconiser.

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Affections respiratoires

Prédisposition anatomique aux infections respiratoires du fait de la longueur et l’étroitesse de leurs voies aériennes provoquant une déficience de drainage en cas d’hypersécrétion, de plus leur cage thoracique est petite et la respiration peut rapidement s’altérer si les voies respiratoires profondes sont atteintes. À noter que toutes les perturbations environnementales engendreront un stress et favoriseront l’apparition de problèmes respiratoires, ce peut être des variations de températures brutales, une grande chaleur >22°, une mauvaise ventilation ou des courants d’air, des situations stressantes comme le transport, les manipulations, et une litière peu renouvelée.

 

  • L’infection des voies respiratoires supérieures se manifeste par des éternuements répétitifs et fréquents, un écoulement nasal, parfois un saignement de nez. Il se peut qu’il y ait une otite s’exprimant par un torticolis, la tête est penchée, parfois même l’animal ne peut se tenir debout. 

 

  • l’infection des voies respiratoires profondes se manifeste par des difficultés respiratoires, le port de tête relevé, des déplacements difficiles, des « larmes de sang » (chromodacryorrhée) et un écoulement nasal parfois purulent.

 

  • la maladie respiratoire chronique apparait entre 12 et 18 mois, elle est favorisée par la contraction de virus respiratoires, de bactéries, des facteurs génétiques, nutritionnels (carence en vitamine A ou E), environnementaux (fumée). Elle se manifeste par des difficultés respiratoire intense aggravées par l’effort, un saignement de nez, une cyanose des muqueuses et une chromodacryorrhée chronique. 

 

Ces pathologies respiratoires répondent bien, selon leur stade, aux plantes et je conseillerai donc l’échinacée, le plantain lancéolé, le pin sylvestre, le cassis et/ou le champignon viscum album Pini

Affections urinaires

Affections urinaires

La néphropathie progressive chronique implique plusieurs facteurs, le sexe mâle, l’alimentation trop calorique et riche en protéine, la surcharge pondérale, et le statut infectieux. Les animaux montrent une immense fatigue, ne bougent plus, maigrissent, ne mangent plus ou peu, boivent énormément et font beaucoup pipi. Il faudra d’abord limiter l’apport alimentaire, éviter les aliments caloriques et réduire au maximum l’apport en protéines, augmenter l’apport en eau avec de la verdure, des légumes, des fruits frais.

 

Les plantes seront vraiment intéressantes du fait du petit poids de ces individus, je conseillerai l’orthosiphon, le pissenlit et la piloselle

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