La majorité des perroquets vit en forêt, et la disposition zygodactyle de leurs doigts – c’est-à- dire que les deuxième et troisième doigts sont disposés à l’avant alors que le pouce et le quatrième doigt sont disposés à l’arrière - est particulièrement adaptée au grimper.
Il existe quelques espèces minoritaires qui vivent dans des zones de plaines ou de montagnes non arborées.
Dans la nature, leur présence est conditionnée d’une part par les ressources alimentaires et d’autre part par la disponibilité des lieux de nidification notamment dans les arbres.
Les Psittacidés parcourent de grandes distances pour s’alimenter et s’abreuver, pouvant aller jusqu’à quarante kilomètres par jour. Des migrations partielles concernent de nombreuses espèces à la recherche de fruits mûrs et de graines.
Si les perruches australiennes, omnicolores et de Pennant, sont plutôt sédentaires et ne se déplacent que dans un périmètre restreint, d’autres au contraire sont très nomades car dépendent des lieux où la pluviométrie est importante.
Très peu d’espèces sont migratrices au sens strict du terme. On peut citer la perruche de Latham et la perruche à ventre orange dont la période de reproduction a lieu en Tasmanie et qui migrent dans le sud de l’île principale de l’Australie, lorsque le climat tasmanien devient trop froid.
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