La muqueuse olfactive du chien varie de 85,3cm2 chez le fox terrier à 200cm2 chez le labrador contre seulement 5 cm2 chez l’Homme.
Le nombre de cellules olfactives est également très supérieur à celui de l’Homme (220 millions à 2 milliards contre 12 à 40 millions chez l’Homme).
D’après Quignon et al (2003), il y aurait environ 1300 gènes qui codent les neurones olfactifs chez le chien soit 30% plus que chez l’Homme.
La sensibilité olfactive est considérablement supérieure chez le chien par rapport à l’Homme bien que les seuils de sensibilité dépendent de la substance étudiée et possiblement de la race.
Ces performances sont utilisées pour le dressage de chiens sauveteurs.
L’olfaction est un processus actif :
par le comportement de flairage, le chien augmente la concentration des molécules dans la cavité nasale et la possibilité de contact avec les récepteurs de l’épithélium olfactif.
L’organe voméro-nasal, appelé également organe de Jacobson, spécialisé dans la détection de signaux chimiques spécifiques à l’espèce est développé chez le chien.
L’olfaction joue un rôle essentiel dans la communication chez le chien tant pour la communication (marquage urinaire...) que dans l’exploration de l’environnement.
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