Comprendre la communication oblige à comprendre la perception de son environnement par le chien.
Les sens (vision, audition, olfaction, goût, toucher) ne sont pas développés ni utilisés de la manière chez l’Homme et le chien.
Plusieurs méthodes permettent d’appréhender les capacités sensorielles :
- Méthode physiologique: toute perception d’une stimulation se traduit par des modifications électriques mesurables au niveau de cellules sensorielles mais cette approche ne prend pas en compte l’animal dans son ensemble, toute perception n’entraînant pas nécessairement un comportement.
- Observation des réactions de l’animal en présence d’un stimulus : cette méthode fournit des indications intéressantes mais un phénomène d’habituation aux stimuli oblige à constamment renouveler les expériences et permet difficilement d’obtenir des résultats sur le long terme. Par ailleurs plusieurs problèmes se posent. D’abord sur la nature du stimulus et son mode de présentation : par exemple un stimulus visuel immobile sera moins bien perçu par le chien qu’un stimulus en mouvement, ou encore la température de présentation d’un stimulus olfactif pourra biaiser l’interprétation de la perception du stimulus par le chien. Ensuite il faut veiller à ce que le chien soit bien exposé au stimulus étudié et s’assurer enfin qu’il ait effectivement perçu le stimulus en question.
- Méthode de conditionnement : on apprend à l’animal à réaliser une tâche suite à un signal puis, une fois l’apprentissage acquis, on fait modifie le signal quantitativement (par exemple l’intensité d’un son) ou qualitativement (son de plus en plus aigu) jusqu’à déterminer un seuil sensoriel en-deçà ou au-delà duquel l’animal ne réalise plus la tâche et donc ne perçoit plus le signal
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